Accompagner la transition énergétique, tel est l’objectif d’un ingénieur en énergies renouvelables. Et ce, quelle que soit sa spécialité : solaire, géothermie, hydraulique, biomasse ou éolien. Par ailleurs, le secteur de l’éolien est le premier employeur en énergies renouvelables en France.
L’éolien, premier employeur en énergies renouvelables en France
Le secteur des énergies renouvelables a le vent en poupe en France. Solaire, géothermie, hydraulique, biomasse et éolien : autant de domaines en quête d’ingénieurs et autres techniciens qualifiés.
Avec 18 200 emplois en 2019, l’éolien s’affiche comme le premier employeur énergies renouvelables en France. Il représente un levier essentiel en matière d’emplois durables. Autant dire que les cabinets de recrutement en éolien ont de beaux jours devant eux !
Mais en quoi consiste précisément le métier d’ingénieur en énergie éolienne ? L’ingénieur en énergie éolienne intervient à chaque étape du développement d’un projet éolien. Il agit depuis ses études préliminaires jusqu’au bouclage, en passant par la concertation avec les élus locaux, les administrations et bien sûr les propriétaires et les riverains.
Ingénieur en énergie, un très haut technicien
Choix du site d’implantation, étude de faisabilité, respect des normes environnementales, gestion financière du projet, obtention du permis de construire… Les fonctions d’un ingénieur en énergie sont multiples et, à ce titre, passionnantes. D’autant qu’elles s’exercent dans un cadre où la compétitivité est de plus en plus prégnante.
Un ingénieur en énergie éolienne évolue dans un centre de recherche au sein d’une équipe de chercheurs et de techniciens. Il intervient en qualité d’interface entre différents partenaires, opérateurs énergétiques, maîtres d’ouvrages publics et élus territoriaux.
Homme (ou femme) de contact, il doit donc être performant aussi bien dans les bureaux d’études des laboratoires que dans les instances de la fonction publique.
Avec l’expérience, un salaire à la hauteur
L’ingénieur en énergie doit faire preuve d’une rigueur technique, assortie d’un sens de la communication verbale et écrite (maîtrise de l’anglais notamment. Ce poste exige également une grande disponibilité, une belle réactivité ainsi que des qualités de management et de gestion.
En début de carrière, toutes spécialités confondues, les cabinets de recrutement du secteur solaire, de la géothermie, l’hydraulique, la biomasse ou l’éolien, proposent un salaire d’environ 3 500 € brut par mois. Pour un profil confirmé, ce montant peut rapidement dépasser 5 500 € brut par mois.
Il existe plusieurs écoles d’ingénieurs en énergie en France : entre autres, ENSIAME, ENSIEG, ESIP, HEI à Lyon et Strasbourg, ou encore Polytech à Marseille, Nantes, Paris et Tours. La filière universitaire a, de son côté, créé plusieurs masters pros, comme Energétique et Développement à Bordeaux par exemple.