Le chirurgien-dentiste exerce un métier aux aspects variés : non seulement il soulage les douleurs de ses patients, mais il leur permet aussi de retrouver un beau sourire, et ainsi de se sentir mieux dans leur peau. Il peut exercer en libéral dans un cabinet indépendant, ou être salarié par un groupe. Focus sur les formations qui mènent à ce métier.
Devenir chirurgien-dentiste
L’étape obligée pour suivre un cursus de praticien en chirurgie dentaire est l’obtention du concours à l’issue de la PACES : la première année commune aux études de santé.
Pour devenir chirurgien-dentiste, il faut donc se plier à la première année de médecine, comme on l’appelle plus communément. Ensuite, une fois cette première année acquise, la formation se divise en trois cycles :
- un premier cycle de 3 ans, dont la PACES, donc, qui sélectionne drastiquement les candidats aux études de chirurgie dentaire. En 2020-2021, le numerus clausus pour poursuivre ses études en odontologie a été de 1 231 étudiants ;
- un deuxième cycle de 2 ans d’études odontologiques (DCEO) ;
- un troisième cycle qui se divise entre le cycle court et un cycle long, au choix de l’étudiant. Le cycle court d’un an est destiné aux étudiants qui souhaitent exercer en libéral. Ils se verront attribuer, après la soutenance d’une thèse, un diplôme d’État en chirurgie dentaire. Le cycle long de 3 ans débute par le concours d’internat. Ce cycle plus long permet d’obtenir, outre le diplôme d’État en chirurgie dentaire, un diplôme d’études spécialisées en orthodontie, chirurgie orale ou médecine bucco-dentaire.
Le cursus de formation pour devenir chirurgien-dentiste s’effectue à l’université.
Faire une spécialisation
Une fois le diplôme d’État en chirurgie dentaire obtenu, il est possible de faire une spécialisation par un cycle court, mais aussi de se former une fois que l’on est praticien.
C’est notamment le cas lorsque le chirurgien-dentiste souhaite effectuer une formation en implantologie, afin de pouvoir remplacer une racine dentaire lorsque celle d’origine a été extraite ou est tombée. L’implantologie dentaire n’a pas seulement un but esthétique : elle peut être rendue obligatoire pour éviter que les autres dents ne bougent, ne s’usent précocement ou pour préserver la gencive.
La formation en implantologie permet aux praticiens et aux étudiants en chirurgie dentaire de proposer à leurs patients un soin global, sans avoir à changer de praticien en cours de traitement. Cette formation est en général accessible aux chirurgiens-dentistes, aux stomatologistes et aux chirurgiens maxillo-faciaux.
La spécialisation permettra d’obtenir un cabinet et une clientèle très rapidement, sans devoir passer par le remplacement de praticien pour se faire connaître.