L’intégration d’un nouveau collaborateur dans l’entreprise est loin d’être une phase anodine, 20% des salariés fraîchement recrutés songeant à quitter l’entreprise qui vient de les embaucher selon une étude. Le 1er jour est décisif, aussi échafauder un plan d’intégration ad hoc est une nécessité. Comment intégrer un nouveau collaborateur ? Nos conseils.
Plan d’intégration d’un nouveau collaborateur : l’accompagnement
Dans beaucoup d’entreprises, on considère à tort que le premier jour du nouveau collaborateur dans l’entreprise marque la fin du process de recrutement. Erreur car au regard des efforts déployés pour recruter, ne pas poursuivre le travail lors de l’arrivée du nouvel embauché peut engendrer de nombreux couacs pour la suite. A l’inverse, prévoir un plan d’intégration pour le 1er jour est indispensable. Le collaborateur doit pouvoir trouver sa place rapidement, se sentir dans son élément et surtout en capacité d’exploiter pleinement ses compétences.
L’intégration du salarié doit s’inscrire dans un process réfléchi. Le jour J, le nouveau collaborateur doit pouvoir s’installer à son bureau, disposer de son PC, téléphone et autre badge d’accès par exemple. Pas de place à l’improvisation, tout doit donc être prêt avant l’arrivée du nouvel embauché. Cela permet de le faire se sentir à son aise et surtout à sa place. Le mieux est qu’il soit accueilli par son manager, son supérieur hiérarchique direct. Pour bien intégrer le nouvel embauché, certaines structures lui remettent des documents tels qu’un livret d’accueil, le règlement intérieur. Cela peut être fait par le service RH bien entendu.
Dans le même temps, son manager profitera de cette première journée pour faire un point sur les tâches du poste, les objectifs, les missions à mener, les priorités. L’occasion également de définir les dates de débriefing par exemple. Bref, baliser la route, redonner le cap.
Pour l’intégration du salarié, rien de tel qu’un parrain
Une fois que le manager a présenté l’équipe, lui a fait visiter les locaux de l’entreprise (salle de détente/cuisine y compris!) et lui a présenté ses futurs interlocuteurs principaux, le nouvel arrivant doit pouvoir d’ores et déjà planifier les rendez-vous avec eux. Là encore, cela se prépare en amont, plusieurs jours avant son arrivée. Ainsi, le nouveau collaborateur se sent en confiance et peut d’ores et déjà avancer dans son travail en prévoyant des futures réunions de travail.
Mais le premier jour reste une source de stress important pour le nouveau collaborateur, il est en recherche de repères, il cherche à prendre ses marques, à s’intégrer à l’équipe. Et pour cela, rien de tel qu’un parrain, même si cela relève du symbole. Le plus efficace est que ce parrain soit un collaborateur évoluant au même poste, avec le même degré de responsabilités, idéalement dans la même tranche d’âge. Une sorte de binôme peut se créer rapidement, idéal pour favoriser l’intégration du salarié.
Dans la même veine, il est important de veiller à ce que le nouvel arrivant ne se retrouve pas seul durant la pause déjeuner, un moment important dans la vie de l’entreprise.
Toutes ces précautions permettent de réussir l’intégration du nouveau collaborateur. Cela le met en confiance, créé un climat positif et répond à notre instinct fondamentalement grégaire.
Enfin, prendre le temps de briefer les équipes plusieurs jours avant son arrivée est important. Chaque membre de son équipe ou de son département sera ainsi au fait de son parcours, de ses compétences et de son périmètre d’intervention. Car l’intégration d’un salarié a également des implications sur les collaborateurs de l’entreprise.